Communiqué de presse du mouvement des personnes sans emploi

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Communiqué de presse du mouvement des personnes sans emploi

31 août 2010

LIEU DE RENDEZ-VOUS : Stade de Glebelands, Umlazi
PERSONNES DE CONTACT : Ayanda Kota 078 625 6462, Nozipho Mnteshana 079 740 5074
ORATEURS : Nozipho Mnteshana, président du mouvement des personnes sans emploi à Durban et S’bu Zikode, président d’Abahlali basé à Mjondolo Afrique du Sud

Des millions d’emplois ont été perdus l’année dernière. Beaucoup de personnes qui travaillent restent pauvres. Nous ne pouvons pas continuer comme ceci. Par conséquent nous, en tant qu’élément d’une solidarité et d’un militantisme croissants de la part des organisations de la classe ouvrière exigeons :

1. Un salaire minimum pour chaque ouvrier.
2. Un vrai engagement pour prendre une mesure radicale immédiate afin de créer des emplois pour tou-te-s. Ceci doit inclure un moratoire immédiat sur les licenciements et une décision pour mettre le droit au travail dans la constitution.
3. Un revenu garanti pour tous ceux qui n’ont pas le travail.

Nous sommes également dans la pleine solidarité avec les grèves pour un salaire minimum, la lutte pour la terre et le logement et les services de base gratuits ainsi que les luttes établies depuis longtemps pour des soins de santé décents.
Zwelinzima Vavi a tout à fait raison d’avoir déclaré que sous le régime de Zuma nous nous dirigeons rapidement dans la direction d’un véritable Etat prédateur dans lequel une puissante élite corrompue et démagogique de hyènes politiques commande de plus en plus l’Etat comme un moyen d’accumulation de richesse.

Mais tandis que nous soutenons l’analyse de Vavi et que nous affirmons la légitimité complète des demandes que les ouvriers publient actuellement dans la COSATU nous faisont également appel à la COSATU pour qu’elle cesse de protéger l’ANC contre la colère du Peuple et pour se joindre avec les protestations de la communauté et les mouvements sociaux qui ont été au premier rang de la lutte contre l’Etat prédateur ces dernières années.

Nous devons unir et imposer la puissance de la classe ouvrière organisée contre la tendance à la prédation sur la société par l’intermédiaire de l’Etat. Ceci exige la solidarité de tous les organes de pouvoir de la classe ouvrière dans les entreprises et dans les communautés.

Nous condamnons la répression de l’Etat contre des mouvements comme Abahlali Mjondolo à Durban et le mouvement des personnes sans terre à Johannesburg. Nous condamnons également la politique de caniveau à laquelle certains chefs autoritaires de la gauche petite-bourgeoise ont recouru afin de protéger leurs fiefs contre la force croissante de la classe ouvrière organisée.

Notre espoir se situe dans la force de la classe ouvrière et notre force se situe dans notre unité.